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Module 8 –
Aéronefs (motoplaneurs)
Pour un apprentissage par méthode interrogative, ou pour l’entrainement au test final, cette page propose 20 questions portant sur les connaissances théoriques du Module 8 – Aéronefs (motoplaneurs).
A chaque rafraichissement de la page, les questions sont sélectionnées aléatoirement dans une base de données d’entrainement. Le score minimal lors du test est de 75% de bonnes réponses.
Résultats
Félicitation !
#1. Q8104 – Selon la norme de conception CS-22, quelle est la couleur de la commande des aérofreins dans un planeur ?
La commande des aérofreins est bleue.
#2. Q8650 – Dans un système de communication orale VHF, combien de personne peuvent parler en même temps sur la même fréquence?
On applique le principe de l’alternat : chaque station parle à tour de rôle, une station ne prend la parole que lorsque la station qui parle a terminé son message.
#3. Q8430 – Lors de la visite prévol, je constate que l’action sur le palonnier droit n’a aucun effet sur la gouverne de direction, alors que le palonnier gauche fonctionne correctement lorsque je pousse dessus. Quelle est la proposition probable :
Le câble permet uniquement de « tirer », il en faut donc deux pour une gouverne qu’il faut actionner dans les deux sens.
#4. Q8301 – les planeurs ont couramment une configuration du train d’attérrissage :
Train classique : Roue(s) principale(s) roulette de queue.
Train tricycle : Roue(s) principale(s) roulette de nez.
Train monotrace : une seule roue principale.
#5. Q8604 – A quelle(s) prises est connectée un variomètre, dans sa forme la plus élémentaire ?
Le variomètre classique est connecté aux prises statiques. Il peut aussi être connecté à la sonde de pression dite compensée (énergie totale)
Un variomètre électrique à besoin d’une alimentation electrique, mais se connecte forcement à une prise pneumatique pour mesurer les variations d’altitudes.
#6. Q81304 – Quel partie de l’aéronef est sensible au champ magnétique généré par l’installation électrique de l’aéronef ?
Les gaines isolantes des fils qui transportent ces tensions élevés sont très épaisses pour pouvoir garder leur propriété isolante.
#7. Q81331 – Un breaker (ou disjoncteur en français) a permit de mettre en sécurité un circuit électrique du planeur. Pour tenter de remettre en fonction le circuit, il faut :
Disjoncteur ou Breaker en Anglais : Équipement de protection. C’est un interrupteur qui déconnecte l’alimentation automatiquement si le courant dépasse la valeur nominale du breaker. Il a le même rôle qu’un fusible mais le breaker peut se réenclencher quasi-immédiatement par le pilote sans besoin d’un consommable de remplacement.
#8. Q81305 – Quel système de l’aéronef est sensible au champ magnétique généré par l’installation électrique de l’aéronef ou des équipements personnels de bord ?
La radio VHF peut être polluée si elle capte les parasites générées par certains équipements électriques.
#9. Q8662 – Le système FLARM de mon planeur est allumé depuis 20min. Les LED « Power » et « GPS » sont allumées, les autres sont eteintes. Je peux conclure :
Le pilote allume le Flarm (LED « Power » allumée), la suite est complètement automatique ;
Une fois la position GPS acquise (LED « GPS » allumée),
Le Flarm diffuse les informations par radio (LED « TX » allumée); Note : Tant que les LED « Power », « GPS » et « TX » ne sont pas allumées, le système Flarm ne fonctionne pas.
Le Flarm reçois les informations d’un autre appareil équipé (LED « RX » allumée), et réalise les calculs de trajectoires;
Dans le cas où un conflit de trajectoire est décelé, une alarme sonore et visuelle est transmise au pilote via l’afficheur.
#10. Q8110 – Par conception, comment le concepteur gère l’angle de calage sur un aéronef ?
Pour pouvoir décoller, l’aile doit générer une portance suffisante à une vitesse faible.
Avec l’attitude la plus à cabrée possible permise par la conception de l’aéronef (queue posée au sol), l’incidence sur l’aile doit être suffisante, (proche ou au delà du décrochage, pour permettre au pilote de décoller à la vitesse minimum). C’est un compromis entre la forme du fuselage et l’angle de calage.
Logique contraire :
Si lorsque la queue est posée sol, l’incidence sur l’aile était très en dessous de l’incidence du décrochage, la portance générée sera faible et le décollage impossible. Il faudrait alors soit décoller à une vitesse très élevée, ou augmenter l’incidence en « enfonçant » la queue de l’aéronef dans le sol…
#11. Q8504 – Quel document fait référence pour valider le chargement et le centrage d’un planeur avant d’entreprendre un vol ?
La fiche de pesée et de centrage est ré-éditée après toute modification ou réparation du planeur ayant eu un impact sur sa masse ou son centrage. Elle est datée et signée.
Le manuel de vol et de maintenance comportent possiblement des informations de masses standard pour la gamme du planeur. Donc inutilisables pour les calculs avant vol.
Un logiciel pourrait faire référence, mais c’est une procédure rare mise en place par l’exploitant qui doit qualifier le logiciel et assurer que les données de la dernière fiche de pesée et de centrage soient utilisées.
#12. Q8105 – Selon la norme de conception CS-22, quelle est la couleur de la commande du compensateur dans un planeur ?
#13. Q8402 – Au sol, dans le hangar, lorsque je déplace le compensateur vers l’avant, le manche se déplace aussi vers l’avant. Je peux en déduire que :
#14. Q8616 – Après le décollage, lors de la montée initiale, l’indication de l’anémomètre diminue jusqu’a atteindre 0km/h vers environ 60m de hauteur. Lors de l’atterrissage quelques minutes plus tard, l’indication augmente jusqu’a indiquer une valeur cohérente au sol. Parmis ces situations, laquelle est envisageable ?
C’est le symptôme classique d’une prise de pression statique bouchée.
La pression statique vu par l’instrument reste celle du sol (plus élevée), au lieu d’être celle qui entoure l’aéronef.
A une altitude d’environ 60m, la pression dynamique à 120km/h est équivalente à la différence entre la pression statique au sol et à 60m. L’anémomètre indique 0km/h.
#15. Q81500 – Qu’indique ce pictogramme dans un planeur ?
Certains constructeurs à la pointe du sujet ajoutent des systèmes d’aide à l’extraction de l’habitacle. Il s’agit souvent un système de relèvement du pilote (coussin gonflable, mécanisme du siège spécifique…) associé à l’ouverture automatique des ceintures de sécurité, permettant de sortir plus facilement du cockpit.
#16. Q8614 – Sur un anémomètre, la plage d’utilisation des volets est indiquée :
#17. Q8702 – Après un attérrissage dans un champs, l’équipe de dépannage est en route pour me rejoindre. Que puis-je commencer à faire pour avancer le démontage du planeur? 1-Retirer les scotchs d’étanchéïtés ; 2-Débrancher les commandes ; 3-Démonter la profondeur (et la poser au sol en attendant) ; 4-Ranger mes affaires & le cockpit
Dans des conditions normales, ne jamais poser au sol un élément.
Le gain de temps est nul et le risque est grand d’endommager l’élément, par exemple, sur une grosse pierre enterrée et affleurante.
#18. Q8502 – Comment prendre en compte la masse d’eau dans les water-ballasts ?
Sauf mention contraire du manuel de vol, les masses présentes dans les ailes ne font pas parti des Elements Non Portant (ENP). Ces masses ne sollicite pas la liaison aile/fuselage.
Il faut toutefois la prendre en compte dans la masse maximale totale.
#19. Q8107 – Selon la norme de conception CS-22, quelle est la couleur de la poignée d’ouverture de verrière lorsque cette même poignée est également utile pour le largage d’urgence de la verrière ?
Lorsque la poignée ne sert qu’à l’ouverture normale de la verrière : couleur blanche
Lorsque la poignée ne sert qu’au largage d’urgence de la verrière : couleur rouge
Lorsque la poignée sert à l’ouverture normale et au largage d’urgence de la verrière : couleur rouge
#20. Q8151 – Qu’appel t-on « gouverne » sur un aéronef ?
Une gouverne est une surface mobile.